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Des femmes qui ne se plient pas face aux circonstances (3)

La campagne «40 Over 40» vise à jeter la lumière sur 40 femmes de plus de 40 ans, lance la page facebook les Femmes d’Egypte. Ces femmes qui ont connu un grand succès tard dans la vie et ont surmonté d’énormes difficultés dans divers domaines. Cette campagne célèbre les femmes dans la quarantaine de leur âge, leurs réalisations, leur percée dans l’industrie ainsi que les tabous qu’elles ont pu briser. Elles ont inspiré les jeunes générations. En publiant des histoires de réussite sur des femmes extraordinaires de plus de quarante ans, nous voulons inspirer toutes les femmes, les encourager et les pousser à devenir plus solidaires d’elles-mêmes, à défendre davantage leurs droits, et à les motiver. Tout au long de 8 prochaines semaines, nous allons publier ces exemples d’héroïnes qui ont prouvé que les obstacles n’entravent jamais la distinction. Les pires et difficiles circonstances ne plient jamais une volonté de fer, au contraire, elles peuvent être un motif pour réaliser un grand rêve. Ces femmes extraordinaires méritent bien sûr un chapeau et un grand salut du fond de nos cœurs.

 

Maha Nour 

Certains pensent que le cancer c’est la fin, mais la question est différente avec l'Egyptienne Mahar Nour. Cela a été pour elle un défi.  Maha est l'une des héroïnes des histoires vécues par les patientes atteintes d'un cancer du sein. Défiant toutes les difficultés qu'elle a traversées, elle a vécu avec un cœur battant d'espoir et de foi et avec une nouvelle vision de l'avenir, le cancer était donc le début d'une nouvelle étape pour qu'elle réussisse dans sa vie. 

Maha était l'une des 17 millions de personnes atteintes du cancer chaque année. À son 33e anniversaire, elle découvre une bosse dure dans ses seins, et sa véritable souffrance avec la maladie a commence; Tout d’abord par des visites multiples chez le médecin et un diagnostic erroné jusqu'à ce qu'elle commence le chemin du traitement.  La période de la chimio a été l'étape la plus difficile du traitement pour Maha, en raison de la douleur psychologique et physique qu'elle provoquait, en particulier avec la perte des cheveux. Elle dit : « La chimiothérapie modifie les traits du visage et donne à la personne l’aspect d’un mort », notant que l'effet psychologique de la chimiothérapie est beaucoup plus difficile que la douleur ressentie par la chair. 

Le parcours ardu de Maha avec le traitement n'aurait pas été facile sans le soutien et la tendresse de son mari, qu'elle considère comme la personne qui a le plus de mérite dans sa guérison du cancer après Dieu. Elle explique qu'il lui a fourni un soutien psychologique et l'a aidée à changer de vie, elle zqr donc plus chanceuse que d'autres abandonnées au désespoir et à la maladie.  Au cours de cette épreuve, Maha a décidé de travailler pour la première fois de sa vie. Elle s'est également tournée vers des œuvres caritatives dans le but d'aider les patientes, en particulier les patientes atteintes d'un cancer du sein, et a lancé l'initiative « mon bras, une ligne rouge » pour protéger les patientes atteintes du cancer du sein. 

 

Mona Aly Ragab 

Sous le slogan « Il n'y a pas d'impossible », Dr Mona Ragab s'est attachée à son rêve qu'elle a toujours nourri. Celui de changer son parcours de la pharmacie à l'art et devanat ainsi un symbole d’espoir. 

A l'âge de 58 ans, elle a été nommée assistante à la Faculté des Beaux-Arts de l'Université d'Alexandrie. Elle déclare : « A mon enfance, j’aimais le dessin et les couleurs et mon souhait était de rejoindre la Faculté des Beaux-Arts. Cependant, le désir de ma famille m’a empêché de réaliser mon rêve, mon père a refuse car il voulait que je devienne médecin comme mes frères. “Je devais me conformer aux souhaits de mon père et de ma famille pour rejoindre la Faculté de pharmacie”. “J'ai obtenu mon diplôme  avec mention très bien et j’ai commence à travailler dans la pharmacie de mon mari” a t-elle expliqué. Elle ajoute : « les années sont passées et  ‫ mon rêve de rejoindre le Collège des Beaux-Arts reste le même, j'avais l'habitude de peindre ‫ sur les murs, le bois et le avec des étudiants de l'âge de mes enfants et plus jeunes. Grâce à l'encouragement de mon mari et ma famille, j''ai terminé mes études à l'âge de 51 ans

 

Mariam Farag

Elle est directrice du projet « MBC Al-Amal », conférencière à la « She's Arab Platform » et conférencière aux conférences de TEDx »  Elle a été directrice des services d'inscription à l'Université américaine de Sharjah entre 2011 et 2013, et chef du département des partenariats stratégiques et de la responsabilité sociale à l'Autorité de développement communautaire du gouvernement de Dubaï entre 2008 et 2011. Elle a également travaillé en tant que gestionnaire de compte client à la société américaine de relations publiques entre 2006 et 2008. 

Elle a également été nommée conseillère en matière de protection juridique internationale au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés entre 2003 et 2004, et assistante de protection juridique entre 2001 et 2003 au sein du même commissariat. Elle était également chargée de l'appui technique au Conseil national de la femme au Caire dans le cadre de son travail avec le Programme des Nations Unies (PNUD) entre 1999 et 2000. 

 

Gihane Gamal 

Gihane Gamal adopte cette devise « Aucune voie n'est impossible », “il n'y a donc pas de désespoir avec la vie et pas de vie avec désespoir.  C'est une femme au foyer et une épouse, talentueuse, ses enfants et sa maison occupent tout son temps. 

Mais Gihane Gamal est une femme qui a dit à ses circonstances « Non » aux coutumes et aux traditions. Elle n'a pas accepté de continuer sa vie en tant que grand-mère qui reste à la maison en attendant la visite des petits-enfants ! « J'ai plutôt saisi un morceau de papier et un stylo pour écrire, j'ai saisi le clavier et l'écran de l'ordinateur ! », dit-elle.